L’arme secrète d’Eyadéma
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Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du Togo, François Boko (39 ans) est « l’arme secrète » du président Eyadéma dans les négociations en vue de la reprise de la coopération avec l’Union européenne. Cet officier de gendarmerie, qui, début juin, devra convaincre la première mission d’évaluation dépêchée à Lomé par l’UE depuis onze ans de la bonne volonté des autorités togolaises en matière de respect de l’État de droit, est un « intellectuel sous l’uniforme » – une denrée rare dans la région. Diplômé de Saint-Cyr, Boko est titulaire d’un doctorat en sciences politiques obtenu à Paris-I-Sorbonne et d’un certificat d’aptitude à la profession d’avocat. Ministre de l’Intérieur depuis seize mois, ce natif de la région de Pya (comme Eyadéma) se veut aussi à l’aise dans la lutte contre les narcotrafiquants colombiens, qui ont tenté de faire de Lomé une plaque tournante vers l’Europe, que dans les domaines de la moralisation de la police et des « techniques démocratiques de maintien de l’ordre ». De quoi séduire a priori les eurocrates.
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