… Et aussi

Publié le 4 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Les Yeux secs, de Narjiss Nejjar
Ce premier long-métrage d’une jeune réalisatrice marocaine a triomphé l’an dernier à la Quinzaine des réalisateurs, la principale section « parallèle » du Festival de Cannes. Inspiré de l’étonnante histoire réelle des « putains de Tizi », il raconte, avec de superbes images dans un décor grandiose, le sort d’un village de l’Atlas où n’habitent que des femmes qui vendent leurs corps aux hommes, admis uniquement les soirs de pleine lune. Un sujet peu banal et un film original sur l’une des faces cachées de la société marocaine par une représentante très prometteuse de la nouvelle génération de cinéastes du royaume chérifien.

Devil’s Fire, de Charles Burnett
Le quatrième volet de la série The Blues, présentée par Martin Scorsese et qui comprendra au total un ensemble de sept films, a une particularité : il a été réalisé par un Africain-Américain. Il a certes un côté un peu laborieux, tenant au fil directeur plus ou moins autobiographique qui nous invite à suivre l’initiation à la musique de ses ancêtres d’un enfant confié pour quelques semaines à son oncle, un « fondu » de blues. Mais il est, et de loin, l’épisode le plus senti, celui qui fait éprouver le mieux, au-delà du charme documentaire des images d’archives sur Bessie Smith, Billie Holiday ou Sister Rosetta Tharpe, l’impression de rencontrer l’esprit de cette « musique du diable », comme disait la gand-mère du jeune héros de l’histoire.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires