Environnement : les promesses du biogaz
Publié le 4 mai 2004 Lecture : 1 minute.
Les deux tiers de l’énergie consommée en Afrique sont tirés de la biomasse, comme le bois de chauffage ou les déchets végétaux, avec un rendement assez faible. La biomasse pourrait être mieux valorisée sous forme de méthane, appelé aussi biogaz, qui peut être utilisé comme du gaz naturel, pour alimenter des gazinières ou des lampes. Il peut aussi servir à produire de l’électricité ou de la chaleur, ou tenir lieu de carburant dans les véhicules. Le passage du gaz naturel au biogaz n’est pas immédiat, les brûleurs par exemple doivent être adaptés pour tenir compte des propriétés de combustion du méthane.
Enfin, le méthane est un gaz inflammable qui doit être utilisé dans de bonnes conditions de sécurité. Les programmes internationaux lancés en Afrique n’ont donc pas encore eu la réussite escomptée, malgré un succès relatif des « digesteurs » familiaux. Dans des zones rurales du Zimbabwe, par exemple, des digesteurs très simples font fermenter des bouses de vache, et le biogaz obtenu sert à produire de l’électricité pour les collectivités environnantes. Ces équipements se caractérisent par un très faible investissement et une grande simplicité. À plus grande échelle, des usines à fermentation permettent de produire du biogaz, en particulier à partir des boues des usines de traitement des eaux usagées.
