En mal d’autorité
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L’Autorité du bassin du Niger (ABN) est l’une des plus anciennes organisations intergouvernementales africaines si l’on fait remonter sa création à 1964 (à Niamey) sous la dénomination « Commission du fleuve Niger ». Celle-ci a fonctionné difficilement pendant dix-sept ans, et les États membres ont décidé, en novembre 1980 à Faranah (Guinée), de la remplacer par une nouvelle organisation, l’Autorité du bassin du Niger (ABN). L’acte constitutif de cette dernière sera signé, un an plus tard, à Conakry.
Le siège de l’organisation, qui comprend neuf membres, se trouve à Niamey. Son but ? Promouvoir la coopération entre les États membres, assurer un développement intégré du bassin du fleuve Niger par la mise en valeur de ses ressources, dans divers domaines : énergie, hydraulique, agriculture, élevage, pêche, pisciculture, etc.
L’ABN dispose de quatre organes : le sommet des chefs d’État et de gouvernement, le Conseil des ministres, le comité technique des experts et le secrétariat exécutif, actuellement dirigé par un banquier nigérian, Mohammed Bello Tuga.
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