Centrafrique : comment Paris et la Minusca ont obtenu la libération des militaires français

L’ambassade de France et la mission onusienne à Bangui se sont engagées dans un bras de fer avec les autorités pour obtenir la libération, le 24 février, des quatre soldats français arrêtés trois jours plus tôt.

Faustin-Archange Touadéra, à Bruxelles le 17 février. © John Thys/AP/SIPA

Publié le 24 février 2022 Lecture : 2 minutes.

Pendant trois jours, l’affaire des quatre militaires français arrêtés à Bangui parce que soupçonnés d’être des mercenaires a défrayé la chronique. Selon nos informations, ils ont finalement été libérés ce 24 février. Mais que s’est-il vraiment passé ?

Tout a commencé le 21 février. Alors que Faustin-Archange Touadéra (FAT) rentrait ce jour-là de Bruxelles, où il avait pris part au sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA), quatre éléments français de la Minusca étaient repérés dans le périmètre de la sécurité présidentielle. La gendarmerie les a aussitôt arrêtés. Des armes, des munitions et du matériel ont été retrouvés dans leur véhicule banalisé, qui ne portait pas le sigle des Nations unies.

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