Centrafrique : comment Paris et la Minusca ont obtenu la libération des militaires français
L’ambassade de France et la mission onusienne à Bangui se sont engagées dans un bras de fer avec les autorités pour obtenir la libération, le 24 février, des quatre soldats français arrêtés trois jours plus tôt.
Pendant trois jours, l’affaire des quatre militaires français arrêtés à Bangui parce que soupçonnés d’être des mercenaires a défrayé la chronique. Selon nos informations, ils ont finalement été libérés ce 24 février. Mais que s’est-il vraiment passé ?
Tout a commencé le 21 février. Alors que Faustin-Archange Touadéra (FAT) rentrait ce jour-là de Bruxelles, où il avait pris part au sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA), quatre éléments français de la Minusca étaient repérés dans le périmètre de la sécurité présidentielle. La gendarmerie les a aussitôt arrêtés. Des armes, des munitions et du matériel ont été retrouvés dans leur véhicule banalisé, qui ne portait pas le sigle des Nations unies.
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