Premiers pas d’une première dame
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Talons plats, tenues simples et sobres, épaules rentrées, voix douce et sourire attendrissant : où est passée la Carla Bruni des podiums clinquants et des soirées endiablées ? La nouvelle première dame, qui accompagnait pour la première fois son mari en voyage officiel, a brillé par sa discrétion. Souvent quelques pas derrière lui, parfois lui tenant la main ou le bras, elle s’est pliée de bonne grâce aux séances photos avec les soldats de N’Djamena ou les jeunes patientes d’un centre de soins du Cap. Indépendante, tout de même, elle a visité, seule, une coopérative de commerce équitable dans le township de Khayelitsha et a semblé ravie du cadeau qu’on lui a fait : un grand cabas à son nom.
Surtout, elle a rencontré pendant trois quarts d’heure, à N’Djamena, l’épouse d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’opposant tchadien disparu. Une opération décidée à la dernière minute, que les conseillers de l’Élysée ont jugée plus utile et moins polémique que la visite d’un orphelinat tchadien, prévue à l’origine. « Pour l’instant, j’écoute », a confié, modeste, Mme Bruni-Sarkozy. Reste à savoir si son président de mari souhaite à l’avenir lui faire jouer un rôle politique.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise