Une étude sur l’union
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À en croire nombre de délégations présentes à Dakar, les tiraillement qui se sont fait jour, fin janvier, à l’occasion du Sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au moment de l’élection du président de sa commission sont davantage imputables au Sénégal qu’au Mali. Bamako n’a retenu en lice, jusqu’au bout, Soumaïla Cissé (ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle dans son pays) que parce que Dakar a sorti son joker, Amadou Kâne, patron de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (Bicis). Ainsi Dakar a-t-il laissé le sentiment qu’il ne soutenait plus le sortant, Moussa Touré, pourtant sénégalais. Compromis trouvé pour éviter le blocage : le maintien de ce dernier à son poste pour un an et la mise à profit de ce délai pour faire faire une étude sur le système de rotation à la direction des institutions de l’Union, la Banque centrale et la Banque ouest-africaine de développement. Les chefs d’État ont donc demandé à Moussa Touré de trouver un cabinet d’audit qui doit rendre ses conclusions avant la fin de l’année pour être soumises au prochain sommet, à Niamey.
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