Petites phrases…
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« Un accord n’est ni bon ni mauvais, on le rend bon lorsqu’on en a la volonté. » Cette petite phrase prononcée par Laurent Gbagbo lors du Sommet de Paris-Kléber (25-26 janvier), à l’issue d’une séance de travail à huis clos, avait suscité bien des espoirs dans la délégation française. Selon un diplomate, le président Jacques Chirac, revenu dans la salle de conférence, aurait confié son enthousiasme à son ami Pierre Mazeaud (qui présida la table ronde de Marcoussis) : « Tu ne vas pas me croire, nous nous sommes mis d’accord sur tout. » Presque au même moment, Gbagbo demandait à Seydou Diarra, le Premier ministre fraîchement désigné, de rendre public le contenu de l’accord. « Tu peux lire le texte sur le gouvernement », lui a-t-il suggéré. On sait ce qu’il advint…
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