Le coup de gueule de James Wolfensohn
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les efforts de coordination de l’aide au développement entrepris depuis une dizaine d’années ont été vains : les bailleurs de fonds institutionnels et les organisations non gouvernementales (ONG) continuent de travailler chacun dans son coin. Lors d’une énième réunion de « concertation » qui s’est tenue à Rome, du 24 au 25 février, James D. Wolfensohn, le président de la Banque mondiale, a recensé quelque 63 000 projets en cours de réalisation dans les pays en développement (dont 1 500 au Burkina). Chaque projet contraint le pays bénéficiaire à une coûteuse mobilisation de ses services ministériels (réception des « promoteurs », frais d’études, de séjour, de voyage). Ces dépenses absorbent entre 20 % et 25 % du montant de l’aide.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise