Le coup de gueule de James Wolfensohn

Publié le 4 mars 2003 Lecture : 0 minute.

Les efforts de coordination de l’aide au développement entrepris depuis une dizaine d’années ont été vains : les bailleurs de fonds institutionnels et les organisations non gouvernementales (ONG) continuent de travailler chacun dans son coin. Lors d’une énième réunion de « concertation » qui s’est tenue à Rome, du 24 au 25 février, James D. Wolfensohn, le président de la Banque mondiale, a recensé quelque 63 000 projets en cours de réalisation dans les pays en développement (dont 1 500 au Burkina). Chaque projet contraint le pays bénéficiaire à une coûteuse mobilisation de ses services ministériels (réception des « promoteurs », frais d’études, de séjour, de voyage). Ces dépenses absorbent entre 20 % et 25 % du montant de l’aide.

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