Gbagbo courtise Chirac…
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C’est grâce à une discrète intervention de Pierre Castel, le brasseur bien connu en France et en Afrique, que Laurent Gbagbo a pu s’entretenir longuement au téléphone, le 26 février, avec Jacques Chirac. Le président ivoirien a par ailleurs dépêché à Paris son conseiller spirituel, le pasteur Moïse Koré (accompagné de deux collaborateurs ivoiriens et d’un avocat français), en vue d’obtenir un rendez-vous avec le numéro un français. L’émissaire a été reçu, le 25 février, par Michel de Bonnecorse, le « monsieur Afrique » de l’Élysée, puis, le lendemain, par Nathalie Delapalme, la conseillère du chef de la diplomatie française. Chirac a accepté le principe d’une rencontre, à une double condition : que le gouvernement de « réconciliation nationale » prévu par l’Accord de Marcoussis soit enfin constitué et que la composition de celui-ci soit approuvée par tous les protagonistes de la crise ivoirienne.
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