… et grosse colère

Publié le 4 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Six jours plus tard, lors du Sommet de la Cedeao, à Dakar, il a fallu se rendre à l’évidence : la Côte d’Ivoire de Gbagbo avait entrepris de renégocier les accords de Paris-Marcoussis. D’où une grosse colère de Guillaume Soro. « Je connais bien Gbagbo, a lancé le leader du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI), c’est lui qui m’a formé politiquement. Il a pris le pouvoir par la rue et il l’exercera par la rue. Je demande à toutes les personnes présentes de faire une prière pour mon pays. » À la fin du discours de Soro, Olusegun Obasanjo, le président nigérian, n’a pu retenir ses applaudissements, avant de prendre brusquement conscience de l’incongruité de son geste. Mais son enthousiasme reste intact : « Si je devais remettre la Côte d’Ivoire à quelqu’un, ce serait sans doute à ce jeune homme : sa confiance est contagieuse », confiera-t-il plus tard, en privé.

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