Deux exemples d’évaluation
Voici les commentaires que livre la Coface dans son édition 2003 sur deux pays africains :
Le bon élève mozambicain (de D à C) « Le pays, qui sort de trente années de guerre, a connu une forte amélioration de sa situation économique grâce aux importants investissements réalisés, à la progression des réformes et à l’annulation de dette dont il a bénéficié dans le cadre de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Soutenue par la communauté financière internationale, Maputo jouit également de fortes relations économiques avec son voisin sud-africain. Reste que le pays est encore très dépendant des aides extérieures et que le développement reste pour l’instant circonscrit autour de la capitale. Les infrastructures sont également insuffisamment développées. »
La chute de Madagascar (de B à D) « Ce pays a enregistré une forte dégradation de sa situation économique et politique suite aux troubles qui ont suivi l’élection présidentielle de décembre 2001. Presque tous les secteurs de l’économie ont été touchés lors d’affrontements qui ont conduit à la destruction de nombreuses infrastructures. La consommation et les investissements ont fortement baissé alors que l’aide internationale était suspendue. Les perspectives restent liées à la restauration de la stabilité institutionnelle, le redressement des comptes publics et des comptes extérieurs représentant un défi important pour les nouvelles autorités. De nouvelles tensions ne peuvent être exclues. »
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