Réglementations tous azimuts

Publié le 4 février 2003 Lecture : 1 minute.

Aux États-Unis, où a eu lieu l’annonce des raéliens, le républicain Dave Weldon et un groupe de députés ont déposé, le 8 janvier, une proposition de loi interdisant le clonage humain sous toutes ses formes. Celle-ci prévoit des peines allant jusqu’à dix ans de prison et 1 million de dollars d’amende. Mais beaucoup d’observateurs prédisent que l’action des lobbies empêchera la loi de passer en l’état.
L’Italie, où sévit un adepte du clonage reproductif, le docteur Severino Antinori, est en train de se doter d’une loi interdisant le clonage. Passée devant la Chambre des députés en juin 2002, celle-ci devrait être adoptée par le Sénat en février.
Le Conseil de l’Europe a élaboré un protocole interdisant le clonage reproductif soumis, depuis le 12 janvier 1998, aux signature et ratification d’au moins quarante-quatre États. Quant à l’ONU, elle a mis en place une commission chargée d’élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain reproductif. Réunie le 27 septembre 2002, la Commission s’est séparée sans pouvoir trouver un consensus, bloquée par les États-Unis et le Vatican. Elle se réunira de nouveau en septembre prochain pour plancher sur une proposition franco-allemande de traité international prohibant toute forme de clonage humain.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires