Guinée : Dansa Kourouma, numéro deux (ou presque)
Militant depuis vingt ans, ce médecin a été nommé, le 22 janvier, à la tête du Conseil national de transition (CNT). En l’espace de quelques mois, il a su se faire une place auprès de Mamadi Doumbouya, le chef de la junte, qu’il conseille en matière de gouvernance.
Guinée : démocratie en apnée
Les institutions provisoires sont en place. L’activité économique se maintient. Mais tant que le calendrier fixant le retour des civils au pouvoir n’est pas établi, le pays tout entier retient son souffle.
Au début du mois de mars, les membres du Conseil national de transition (CNT) ont entamé une tournée de concertation à travers le pays. Objectif : recueillir l’avis des citoyens sur leurs attentes et leurs suggestions, en amont des assises nationales qui doivent se tenir à compter du 22 mars prochain, sous la houlette du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
Un agenda qui donne enfin aux Guinéens le sentiment que les choses avancent. En effet, ce n’est que le 22 janvier, après des semaines de tergiversations et de discussions, que Mamadi Doumbouya a rendu publique la liste des 81 membres du CNT. Cet organe législatif provisoire censé représenter la diversité de la société guinéenne est chargé d’élaborer un projet de Constitution (lequel sera ensuite soumis à référendum) et de veiller à l’établissement d’un calendrier jusqu’au retour des civils au pouvoir. À sa tête, Mamadi Doumbouya a nommé Dansa Kourouma, 45 ans, jusque-là président du Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSC-G).
Tout juste quinze ans auparavant, le 22 janvier 2007, le même Dansa Kourouma marchait aux côtés des syndicalistes Rabiatou Sérah Diallo et Ibrahima Fofana – décédé depuis – pour réclamer « le changement » au président Lansana Conté. Il avait à peine 30 ans.
Première rencontre
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Guinée : démocratie en apnée
Les institutions provisoires sont en place. L’activité économique se maintient. Mais tant que le calendrier fixant le retour des civils au pouvoir n’est pas établi, le pays tout entier retient son souffle.
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