Marina SilvaLa pasionaria de la forêt amazonienne

Publié le 4 février 2003 Lecture : 1 minute.

Le nouveau ministre brésilien de l’Environnement est un vrai symbole de la « présidence Lula ». Aujourd’hui âgée de 44 ans, cette mère de quatre enfants fut naguère, contre son gré, dans une plantation d’hévéas. Analphabète jusqu’à l’âge de 16 ans, elle rattrapera son retard scolaire en quatre ans. En occupant divers petits boulots, femme de ménage ou serveuse, elle parvient à se payer des études supérieures, rêve un temps d’entrer dans les ordres et sort de l’université avec une licence d’histoire. Très vite, elle s’implique dans la défense de la forêt amazonienne, où elle est née (dans la région d’Acre). Militante écologiste, elle devient vice-présidente de la CUT, la centrale syndicale liée au Parti des travailleurs. Elle y fera la connaissance de Chico Mendes, qui sera assassiné par la suite. Elle est élue et réélue sénateur, ce qui lui permet de poursuivre son combat pour l’environnement. « Il faut se doter d’instruments juridiques adaptés pour en finir avec la biopiraterie », déclarait-elle lors du Sommet de Porto Alegre, l’an dernier. Victime de la pollution, elle souffre de paludisme et, après un traitement contre une hépatite, d’empoisonnement au mercure.

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