L’Égypte au quotidien

Publié le 4 février 2003 Lecture : 1 minute.

N ée il y a trente-huit ans à Héliopolis, quartier du Caire et titre de son dernier roman, May Telmissany s’intéresse très tôt à la littérature égy p tienne avant de se tourner vers les grands auteurs français. E n 1995, elle consacre son mé moire de maîtrise à… Marcel Proust. Très jeune, elle écrit des nouvelles, puis, bien plus tard, en 1997, un premier roman, Donizade , très bien ac cueilli en É gypte. Après un passage comme journaliste au service français de Radio Le Caire, elle devient professeur de français. P assionn ée de cinéma, elle écrit aussi des scénarios. Entre 1998 à 2001, grâce à une bourse, elle séjourne à Montréal, où elle est chargée de recherche en litté rature comparée. Hélio polis (en français chez Actes Sud) retrace l’histoire d’une famille depuis la mort de Nasser en 1970 jusqu’à l’as sassinat de Sadate en 1981. L’itinéraire de trois générations de femmes, confinées dans la vie quotidienne d’un petit im meu ble. « J’ai horreur du drame. Je ne voulais pas dresser le triste tableau de la condition féminine. Je voulais montrer la banalité des petits conflits quotidiens. Et m’éloigner de toute l’histoire officielle, quelle qu’elle soit. »

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