En cas d’évacuation…

Publié le 4 février 2003 Lecture : 1 minute.

«En cas d’évacuation, le dispositif prévu tient compte du volume et de la dispersion des populations concernées », affirme, sans plus de précisions, le consul général de France à Abidjan, Michel Dejaegher. Si le plan est placé sous le sceau du « secret-défense » pour des raisons évidentes de sécurité, plusieurs scénarios sont toutefois possibles. Les Français, après avoir été exfiltrés de leurs domiciles par les hommes de l’opération Licorne, seraient regroupés au port et à l’aéroport. Ce camp militaire, situé à 10 km au sud de la ville, possède une position stratégique, car il jouxte l’aéroport. Pour évacuer leurs compatriotes de Côte d’Ivoire, les militaires français disposeraient alors de deux solutions. La première consisterait à organiser un pont aérien. Mais la quantité d’appareils disponibles serait certainement insuffisante pour transporter l’ensemble de la communauté, qui compte quelque seize mille ressortissants. La majorité des ressortissants pourrait profiter d’une seconde option, par la voie maritime. Les réfugiés embarqueraient sur deux navires TCD (transports de chalands et de débarquement) croisant au large d’Abidjan et pouvant accueillir 3 000 personnes chacun. De source militaire, ce plan d’évacuation durerait une semaine.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires