Dévaluation de la livre
Le sacro-saint taux fixe entre la livre égyptienne et le dollar américain a fini par sauter le 29 janvier. Le président Hosni Moubarak, qui en faisait un symbole de la stabilité de son régime, a cédé aux contraintes du marché noir (où la livre s’échange à 80 % de sa valeur) et aux conséquences des menaces de guerre contre l’Irak sur le tourisme en Égypte. « Libérée » le 30 janvier, la livre a immédiatement chuté de 16 % : le dollar s’échange désormais à 5,4 livres, contre 4,5 livres auparavant. Le flottement de la livre permettra de mieux gérer les avoirs en devises du pays (14 milliards de dollars) en répercutant le coût de l’opération sur le consommateur égyptien. Le touriste étranger bénéficiera, quant à lui, de prix plus attractifs.
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