Vos lettres ou courriels sélectionnés

Publié le 2 octobre 2006 Lecture : 3 minutes.

Pas d’humour sur le Net ?
– Les analyses de Béchir Ben Yahmed dans « Ce que je crois… » m’ont beaucoup manqué au cours de l’été dernier. La reprise de cet éditorial a été un vrai plaisir. Je voudrais aussi vous signaler que la rubrique « Humour, saillies et sagesse » n’est plus accessible via Internet. Nous, fidèles lecteurs, serions très heureux de la retrouver.
Mehdi Korbi, Paris, France

Réponse : La rubrique « Humour, saillies et sagesse » est bien présente sur www.jeuneafrique.com, mais elle est moins mise en avant que « Ce que je crois ». Cela explique sans doute pourquoi certains lecteurs ne l’ont pas trouvée. Nous avons donc mis un lien plus accessible vers cette rubrique en page d’accueil du site, au même niveau que le lien qui pointe vers l’éditorial de B.B.Y.

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Centrafrique : l’État donne le « la »
– Chercheur spécialisé sur le Centrafrique depuis plus de quarante ans, j’ai pris connaissance avec intérêt de votre « guide Ecofinance » sur ce pays dans Jeune Afrique n° 2384. Par son format et ses dimensions réduites, par ses données récentes également, c’est une bonne initiation à ce pays. Un peu trop publireportage cependant : vous ne dites rien sur l’insécurité latente en Vakaga ni sur les coupeurs de route susceptibles d’attaquer un peu partout. La situation s’améliore depuis 2003 (tant mieux !), mais l’agriculture – coton, café, tabac – ne redémarrera pas sans que la sécurité soit rétablie partout. Enfin, le choix officiel du gouvernement, le 15 décembre 1984, de dire « le » et non « la » Centrafrique a été oublié quelque peu, mais non aboli.
Yves Boulvert, directeur de recherche IRD, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, Paris, France

Réponse : L’insécurité dans le Nord est une réalité certes, mais conjoncturelle – tout au moins peut-on l’espérer. Quant au choix de décliner la Centrafrique au féminin, il procède de l’usage courant dans ce pays. Mais peut-être avons-nous tort… F.S.

Je préfère étudier qu’émigrer
– J’ai 18 ans, je suis guinéen d’origine et je vis à Dakar avec mon oncle au chômage. Je viens de décrocher mon baccalauréat avec la mention assez bien en juillet dernier. Je suis pauvre et démuni dans cette ville que je connais à peine, en proie aux aléas de la vie quotidienne. J’essaie, malgré tout, de m’accrocher pour m’en sortir. Ma vie ressemble à un enfer, car toutes les portes me sont fermées. Ici, personne ne se soucie de mon sort, et je suis comme rejeté malgré ma mention qui pourrait me faire bénéficier d’une bourse de l’État sénégalais. Mais le problème est que je n’ai pas la nationalité sénégalaise. En effet, le gouvernement ne peut prendre en charge les étudiants étrangers. Ma seule issue est d’obtenir de l’aide afin de régler au moins les frais d’inscription à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar avant la mi-octobre. Ceux-ci s’élèvent à 20 000 F CFA (environ 30 euros). Vous savez sans doute que bon nombre de mes compatriotes choisissent l’émigration clandestine qui leur coûte souvent la vie, mais moi je ne veux point finir de cette façon et je sais trop la valeur de la vie quand on a des perspectives d’avenir. J’aimerais tant m’en sortir grâce aux études et uvrer pour mon pays qui est au bord du gouffre économiquement.
Ibrahima Sory Kab, Dakar, Sénégal

Au sujet de la scientologie
– Je viens de lire dans votre numéro 2381 une information concernant l’Église de scientologie sur laquelle je voulais apporter quelques précisions. Elle s’appelait auparavant dianétique. Le changement de nom est dû au fait que les sectes et les religions ne paient pas d’impôts aux États-Unis.
Ron Hubbard, son fondateur, a été considéré par le FBI comme un des plus grands truands américains du siècle dernier. Recherché par ledit FBI pour escroquerie, il s’est évanoui dans la nature ; ce n’est qu’après son décès que la police américaine a pu retrouver sa trace. Cette organisation, sûrement dangereuse, est poursuivie en justice un peu partout (États-Unis, France, Pays-Bas, etc.). Chassée de ces pays, elle va sévir en Afrique. Tristes tropiques ! Triste Afrique ! Mais Allah Akbar ! le jour viendra où, comme en Asie, nous serons maîtres chez nous…
Moussa Maiga, Parede, Portugal

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