Paris affiche 0,5 %
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Le projet de loi de finances 2007, présenté le 27 septembre par le ministre français de l’Économie et des Finances, Thierry Breton, prévoit une enveloppe de 9 milliards d’euros au titre de l’aide publique au développement (APD), soit 0,5 % du revenu national brut. « Conformément aux engagements pris par le président Chirac », se réjouit Bercy. L’objectif est de parvenir à 0,7 % en 2012. Seulement voilà, les crédits budgétaires ne représentent qu’un tiers de cette APD. Plus grave : le gouvernement comptabilise aussi, entre autres, les annulations de dette, le coût de l’accueil des réfugiés, ou bien encore la prise en charge des étudiants étrangers. « On gonfle les chiffres pour parvenir à 0,7 %, mais l’APD cash au profit des pays du Sud et de leur population stagne », dénonce Régis Mabilais, de l’ONG Coordination Sud. En 2007, le gouvernement mobilisera 200 millions d’euros grâce à la taxe sur les billets d’avion.
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