Éthiopie : comment Addis-Abeba veut attirer 150 milliards de dollars d’investissements

À court de liquidités en raison de la guerre dans le Tigré, l’Éthiopie ouvre son économie aux investisseurs étrangers pour relancer sa croissance. Son nouveau fonds souverain les séduira-t-il ?

Vue d’Addis-Abeba, en 2017. © Tiksa Negeri/Reuters

Publié le 5 mars 2022 Lecture : 4 minutes.

En février dernier, le gouvernement éthiopien a lancé un fonds souverain, Ethiopia Investment Holdings (EIH), qui, par le biais de la vente d’entreprises et d’actifs publics, vise à attirer au moins 150 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). Malgré le conflit qui se poursuit dans le nord du pays, Abiy Ahmed, le Premier ministre, entend ainsi poursuivre son programme de privatisation.

Le fonds gérera des actifs dans plusieurs secteurs (télécommunications, exploitation minière, banque et logistique) longtemps dominés par l’État, explique Mamo Mihretu, directeur général du fonds, à The Africa Report/Jeune Afrique.

> À lire sur The Africa Report – Will Ethiopia’s new sovereign wealth fund bring back investors ?

« Pour financer notre très ambitieux plan de développement, le flux des investissements dans notre pays doit croître significativement », affirme Mihretu, qui fut premier conseiller économique et négociateur commercial en chef d’Abiy Ahmed. « EIH a vocation à amortir le risque et à être un partenaire commercial vers lequel les investisseurs désireux d’accéder à tout le potentiel du continent africain doivent pouvoir se tourner naturellement. »

Moins d’État, plus de secteur privé

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