Algérie : l’Observatoire national de la société civile pèsera-il sur les choix de Tebboune ?
Un an après sa création, cet organisme consultatif, qui a vocation à faire dialoguer les pouvoirs publics et la société civile, peine à convaincre de son utilité. Et s’il déjouait tous les pronostics ?
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Réunion de l’Observatoire national de la société civile. © DR
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Algérie : Tebboune, saison 3
Théorisé par le chef d’État au moment de son accession au pouvoir, le concept d’« Algérie nouvelle » devait marquer la rupture avec l’ancien régime. En cette année de 60e anniversaire de l’indépendance, la nation a-t-elle vraiment changé de visage ?
Les associations ignorent encore tout de son fonctionnement. « On n’a pas été contactés, on a aucune information. On ne sait pas quelles seront les missions exactes de cet observatoire, je ne peux donc pas encore donner mon avis », regrette Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem).
Au fil des mois, il a seulement été expliqué, dans des communiqués officiels successifs, que l’Observatoire national de la société civile (ONSC), créé en vertu de l’article 213 du dernier amendement constitutionnel, en novembre 2020, était un organisme consultatif, placé auprès de la présidence de la République. Sa mission principale ? Donner des avis sur les activités et les sujets de préoccupation de la société civile, et faire des recommandations.
Démocratie participative
En septembre 2021, Abderrahmane Hamzaoui, le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), a été choisi pour en prendre la tête. Il a aussitôt annoncé que, durant l’année 2022, de nombreuses conférences et journées d’études seraient consacrées à la promotion, à la formation et à l’encadrement des associations, avec qui un dialogue sera engagé. « L’Observatoire national de la société civile établira une base de données sur les associations et contribuera à élaborer des lois et des politiques », promet Hamzaoui.
Bien s’informer, mieux décider
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Théorisé par le chef d’État au moment de son accession au pouvoir, le concept d’« Algérie nouvelle » devait marquer la rupture avec l’ancien régime. En cette année de 60e anniversaire de l’indépendance, la nation a-t-elle vraiment changé de visage ?
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