Des éponges contre le palu
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Une équipe de scientifiques de l’Institut de recherche pour le développement de l’université de Trente (Italie), associée à plusieurs partenaires français, a rendu publique, début juin 2004, sa dernière découverte, effectuée dans le cadre du programme de recherche Pal + de lutte contre le paludisme. Des substances antipaludiques existent, à l’état naturel, dans les éponges qui vivent dans les eaux peu profondes du lagon bordant la Nouvelle-Calédonie. Les tests effectués en laboratoire révèlent qu’elles sont capables, à faible dose, d’inhiber le développement des dernières formes du parasite, c’est-à-dire celles qui résistent au traitement à la chloroquine. Les chercheurs procèdent actuellement à des tests sur des rongeurs infectés.
Les organismes marins constituent un énorme réservoir de substances actives contre les différentes espèces de virus, que ceux-ci s’attaquent à l’homme ou aux animaux. Actuellement, il existe 145 000 substances naturelles actives qui ont pu entrer dans la composition de médicaments anticancéreux, antiviraux ou antiparasitaires. Sur ce chiffre, 10 % proviennent d’organismes marins. Ces derniers sont encore fort peu étudiés, puisque 1 % seulement des espèces répertoriées sur la planète ont été analysées.
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