Des invités de tous horizons

Publié le 2 août 2004 Lecture : 2 minutes.

Parmi les invités étrangers de la Convention démocrate, qui s’est tenue du 26 au 29 juillet à Boston, on pouvait remarquer la présence d’un grand nombre d’hommes politiques d’Europe de l’Est, d’Asie, d’Amérique du Sud ainsi que de deux délégations d’Haïti, dont l’une favorable au président déchu, Jean-Bertrand Aristide. Il y avait aussi, bien entendu, des Africains, pour la plupart subsahariens. Plusieurs ambassadeurs africains en poste à Washington ont ainsi fait le déplacement pour représenter qui leur pays, qui une formation politique, quand ce n’était pas sous une double casquette. C’est le cas de Josefina Peres Pitra Diakité, ambassadeur d’Angola aux États-Unis, présente ès qualités et au nom du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA, au pouvoir à Luanda). Elle était d’ailleurs concurrencée par un autre invité, du camp adverse : Isaias Samakuva, président de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita). Le chef de la diplomatie sénégalaise, le très américanophile Cheick Tidiane Gadio, venu soigner ses relations et préparer l’avenir, a été particulièrement remarqué.
Tout au long des travaux, on pouvait également croiser Alpha Condé, du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, opposition) ; Armando Guebuza, secrétaire général du Front de libération du Mozambique (Frelimo, au pouvoir) et candidat à la succession du président Joaquim Chissano en décembre prochain ; le Congolais Étienne Tshisekedi, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) ; Adamou Ndam Njoya, de l’Union démocratique camerounaise (UDC, opposition). Mais aussi un sénateur libérien et un responsable de la coalition au pouvoir au Kenya. Également convié, le Malien Tiébilé Dramé, président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), n’a finalement pas fait le déplacement à cause d’un empêchement de dernière minute.
Les invités, quel que soit leur continent d’origine, n’ont pas pris la parole à la tribune, mais sont intervenus lors de débats plus restreints, notamment sur le rôle des États-Unis dans le processus de démocratisation en Afrique. Ils ont également eu des entretiens séparés ou déjeuné avec des responsables du Parti démocrate tels que l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright ou l’ex-ambassadeur aux Nations unies Richard Holbrooke.

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