Un hedge fund pour l’Afrique

Publié le 2 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

De ses bureaux londoniens, le Suisse Nicolas Clavel ne cache pas sa confiance. En lançant le 1er juillet ce qu’il appelle le premier hedge fund panafricain, cet ancien de Citibank et de Standard Bank fait un pari : « L’accueil de la communauté des investisseurs ici, à Londres, est très bon. Il est possible d’arriver à réunir 700 à 800 millions de dollars, peut-être même 1 milliard. » Pour ses débuts, le fonds, baptisé Scipian Africa Opportunities Fund, partira avec 100 millions de dollars. Subdivisé en plusieurs compartiments, il sera investi sur différents marchés. Dès le 1er juillet, Nicolas Clavel lancera un fonds investi sur les quarante plus grosses capitalisations boursières africaines. Le mois suivant, un fonds sera consacré au préfinancement des opérations internationales de matières premières. « Nous voulons accompagner les banques africaines dont les interventions sont limitées par les nouvelles contraintes réglementaires », explique Nicolas Clavel. C’est ce compartiment qui sera, au sens strict, un véritable hedge fund puisque les sommes investies bénéficieront d’un effet de levier de deux pour un. Enfin, plus tard dans l’année, sera lancé le dernier compartiment du fonds, qui investira dans les sociétés préparant leur introduction en Bourse ou dans d’autres sociétés non cotées. Pour Nicolas Clavel, « il existe un vrai intérêt pour l’Afrique depuis quelques mois ». Selon lui, sur les 1 000 milliards investis sur les marchés émergents, le continent s’octroiera bientôt une part plus importante que les 30 milliards actuels, dont 28 milliards pour la seule Afrique du Sud.

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