Porsche en pleine forme

Publié le 2 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Le patron de Volkswagen est aussi le principal actionnaire de Porsche. Jusqu’au début de l’année, cette vérité laissait indifférente la presse économique allemande. Il y avait bien quelques développements en commun d’éléments du 4×4 nommé Touareg chez l’un, Cayenne chez le second. Pouvait-on attendre moins de Ferdinand Piëch, 70 ans, président du conseil de surveillance de VW depuis 2002 ? Après des études en mécanique à Zurich, l’homme a effectué toute sa carrière dans l’automobile, réussissant notamment à faire d’Audi un concurrent sérieux de BMW et de Mercedes dans le haut de gamme. Durant les quatorze années qu’il a ensuite passées chez Volkswagen, il a permis au groupe de devenir le numéro un européen des voitures particulières. Un géant de 325 000 employés, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 milliards d’euros en 2006 et a commercialisé 5,7 millions de véhicules.
Un épisode passé inaperçu en 2005 révèle aujourd’hui une nouvelle facette de Ferdinand Piëch : sa détermination à créer un véritable empire, qui irait des voitures classiques aux modèles les plus prestigieux. La vision était aussi celle de son grand-père maternel Ferdinand Porsche, fondateur du constructeur de voitures de sport du même nom et concepteur de la célèbre Coccinelle (aussi nommée Volkswagen, « voiture du peuple »). Il en a donc hérité, en même temps qu’une partie du capital de Porsche, dont il est le principal actionnaire. Il a fait entrer Porsche au capital de VW à la fin septembre 2005, prenant 18,5 % des titres. En mars dernier, cette proportion est passée à 31 %. Voilà Ferdinand Piëch actionnaire de référence de VW, avec tous les moyens de ses ambitions.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires