Précision

Publié le 2 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Contrairement à ce que vous avez écrit dans le J.A. n° 2471, rubrique « Confidentiel », El Hadj Mamadou Sylla n’a jamais été déchu de la présidence du Conseil national du patronat guinéen (CNPG). Monsieur Youssouf Diallo n’est pas patron des patrons guinéens du tout. C’est l’un des vice-présidents du président Sylla, qui, avec seulement trois membres sur onze du bureau exécutif, ont fait sécession au mépris flagrant des textes régissant le CNPG. Ils ont malheureusement toujours bénéficié du soutien illégal et illégitime des deux centrales syndicales CNTG et USTG.
M. Diallo, au lieu de marquer sa solidarité corporative à M. Sylla dans le dénouement de son dossier judiciaire, en a profité pour s’autoproclamer président en ouvrant un second siège social, avec le même sigle CNPG et avec la bénédiction de l’ennemi juré de M. Sylla qui n’est autre que l’ancien ministre d’État chargé des affaires présidentielles, monsieur Fodé Bangoura.
M. Sylla a été depuis réélu président du CNPG pour un nouveau mandat. Il est le seul reconnu par l’Organisation internationale des employeurs (OIE). ?M. Diallo et son clan utilisent illégalement le sigle CNPG qui est reconnu comme étant celui de l’organisation de M. Sylla par deux arrêts de la justice guinéenne.
Mais ce sigle est aussi reconnu comme celui de l’organisation de M. Sylla par tous les honnêtes Guinéens, par les organismes internationaux et par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sise à Yaoundé. Aussi, les pleins pouvoirs auxquels vous faites allusion n’ont jamais été retirés à M. Sylla au profit de M. Diallo.
Le secrétariat général du Conseil national du patronat guinéen

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