Pas de repentance pour Guaino
Henri Guaino, conseiller spécial du président Sarkozy, a affirmé le 28 mai à l’ambassade du Maroc que la « France n’avait pas à rougir du discours de Dakar ». S’élevant contre ceux qui appellent à la repentance et font du masochisme un sport national, la « plume » du chef de l’État est longtemps revenue sur la phrase qui a le plus choqué, « le drame de l’Afrique est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Il a expliqué que « le rapport de l’homme au temps n’est pas une donnée universelle et éternelle » et que les choses pouvaient évoluer.
Concernant le passage sur le paysan africain, qui ne « connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles » et qui n’a pas intégré la notion de « progrès », Guaino a indiqué qu’il ne faisait que reprendre les idées de bon nombre d’anthropologues. « Il existe une autre partie dans l’homme africain qui a intégré les idées occidentales à travers la greffe de la colonisation », a-t-il conclu. Et de citer l’ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor : « Nous sommes des métis culturels. »
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