Navara : l’arme de Nissan en Afrique

Dans les six mois, le constructeur lance trois modèles de pick-up sur le continent, dont deux « low cost ».

Publié le 2 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Il se vend près de 200 000 pick-up par an en Afrique. Les modèles les plus répandus sont des Toyota Hilux produits en Afrique du Sud. Pour rattraper son rival, Nissan compte sur le Navara. Ou plutôt, sur les Navara. Car il en est de trois sortes. Lancé en 1999, le premier porte le nom de Navara en Europe, de MP300 en Afrique. Sa vocation est utilitaire : 5,05 m, moteur diesel 2.5 144 ch. Le second, assemblé en Thaïlande, vient de remplacer son aîné en Europe, et complétera l’offre en Afrique. Il a gardé le châssis et l’essieu arrière rigide du MP300. Mais il est plus grand (5,22 m) et plus puissant, avec son diesel 2.4 171 ch.
Le troisième Navara viendra en 2009, résultat d’un accord entre le gouvernement angolais et le constructeur chinois Dong Feng, dont Nissan possède 50 %, et qui assemble pour lui le MP300 dans ce pays-continent. Dong Fend construit une usine à Luanda, d’où sortiront 30 000 « Palladin » par an, c’est-à-dire aux normes chinoises, un cran en dessous du MP300 tel que Nissan le fabriqueÂÂ C’est bien davantage que peut en absorber le marché angolais. Pour éviter que ces pick-up déferlent sur les pays limitrophes, voire sur tout le continent, Nissan a décidé d’incorporer le modèle de Dong Feng dans son réseau de distribution : un Navara « low cost » en quelque sorteÂÂ
Un autre modèle « low cost » sera assemblé à partir de l’automne à Pretoria, en Afrique du Sud : la version pick-up de la Dacia Logan, diffusée en Afrique sous marque Nissan. Un pick-up à roues avant motrices, de moindre charge, de moindre gabarit aussi (environ 4,55 m), et conçu pour un usage plutôt urbain : artisans, restaurateurs. L’éventail des pick-up Nissan sera ainsi plus large en Afrique.

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