Au Cameroun, CFAO veut rattraper son retard sur Casino
Le distributeur panafricain a ouvert une première enseigne Supeco à Douala, où son concurrent BAO, porté par le groupe français, dispose de cinq années d’avance et d’un réseau de quatre magasins, appelé à se développer grâce à la franchise.
Luc Demez a le succès modeste, près de trois mois après l’ouverture de Supeco Akwa Dubaï, le premier magasin de cash and carry du groupe CFAO à Douala. « Nous avons réalisé un chiffre d’affaires très prometteur », indique, sans plus de précision, le directeur général de CFAO Retail Cameroun.
Après un retard à l’allumage de pratiquement une année, dû à la crise sanitaire, l’enseigne low-cost qui vise les classes populaires est bien décidée à combler son retard sur le marché camerounais face à la marque BAO, du groupe Casino. « Nous prévoyons de déployer l’enseigne prioritairement dans différents quartiers de Douala et de Yaoundé », affirme Luc Demez.
La capitale économique du Cameroun sert donc de terrain pour ce face-à-face, même si le directeur général de 3C Cameroun, la filiale de Casino, ne considère pas Supeco comme un concurrent. « C’est un supermarché qui se veut économique, comme Lidl et Aldi en France, et se situe à mi-chemin entre BAO et la grande distribution moderne », assure Laurent Bugeau. Si les acteurs de la grande distribution investissent au Cameroun, c’est, qu’à leurs yeux, le pays présente d’indéniables avantages.
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