Les immigrés en quête de sécurité
Les violences xénophobes qui ont éclaté le 11 mai dans les townships d’Afrique du Sud ont déjà fait plus de 50 morts et causé des vastes mouvements de population. Des dizaines de milliers de travailleurs immigrés, essentiellement des Zimbabwéens et des Mozambicains, se sont réfugiés dans des commissariats ou des centres communautaires, alors que d’autres ont choisi de regagner leur pays. Vingt jours après le début de la crise, on estimait entre 80 000 et 100 000 le nombre de personnes ayant fui leur domicile, dont une grande majorité dans les agglomérations de Johannesburg, du Cap et de Durban. Les autorités ont annoncé l’ouverture de sept camps de réfugiés sur l’ensemble du territoire. Une décision prise contre l’avis des organisations humanitaires, qui déplorent les conditions sanitaires auxquelles les déplacés se trouvent confrontés.
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