Des hauts… et des bas
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La filière aurifère a connu un essor considérable lors de la libéralisation économique qui a suivi la chute du régime dictatorial de Moussa Traoré, en 1991, et la fermeture de la Société nationale de recherche et d’exploitation minières (Sonarem), une structure appuyée par la coopération soviétique. On estime la production artisanale entre 2,5 et 4 tonnes par an, la production « officielle » s’étant établie pour sa part à 52,7 tonnes en 2007 (contre 6,5 tonnes en 1995), assurée à 95 % par sept mines situées dans le sud du pays : Sadiola (entrée en exploitation en 1997), Morila (2000), Yatela (2001), Loulo (2005), Kalana, Tabakoto (2006) et Kadiéran (2007). L’essentiel de la production nationale est commercialisé à l’étranger. Elle représente 50 % des recettes d’exportation, soit quelque 300 milliards de F CFA en 2006 (450 millions d’euros), et 10 % du produit intérieur brut (PIB). C’est tout simplement le premier poste d’exportation du pays, devant le coton et l’élevage.
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