Washington aide Alger à lutter contre le piratage

Publié le 2 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Comment lutter contre la contrefaçon dans un pays où tout – ou presque – est « piratable » ? La question a été abordée dans un séminaire sur la propriété intellectuelle organisé par le ministère de la Justice, en collaboration avec l’ambassade des États-Unis, à Alger.
En prévision de l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les experts américains veulent prêter main-forte au pays dans son combat contre le piratage et la contrefaçon. L’Algérie, qui occupe la 7e position mondiale dans le piratage des logiciels – venant juste après les pays asiatiques – doit consentir encore beaucoup d’efforts pour venir à bout de ce fléau.

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur des États-Unis à Alger, M. Richard Erdman, a mis en exergue le fait que « les lois qui sanctionnent la contrefaçon existent en Algérie ». De son côté, l’un des représentants du bureau de mise en application des lois, Michaël B. Adlin, se défend de protéger « Hollywood », mais, a-t-il dit, « la contrefaçon est très dangereuse, car elle pose un véritable problème au peuple algérien, surtout si elle touche à la santé publique à travers la contrefaçon des médicaments ou à la sécurité publique à travers la contrefaçon des pièces détachées ». Les États-Unis axeront ainsi leurs efforts sur la formation des magistrats. Dans le cadre du programme d’aide aux pays du Moyen-Orient (MEPI), trente-huit magistrats algériens ont déjà bénéficié d’une formation aux États-Unis.
Les magistrats présents au séminaire ont relevé la difficulté de lutter contre ce fléau. « Les Américains doivent comprendre que les Algériens n’ont, parfois, pas les moyens de s’acheter les produits originaux », a relevé l’un d’eux.

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