Sahara : le Polisario déstabilisé par les conflits tribaux ?

Les récentes célébrations du 46e anniversaire de la RASD ont pris des airs de guérilla. Des événements qui lèvent le voile sur les heurts entre tribus au sein des camps de Tindouf, notamment pour le contrôle de la contrebande.

Camp de réfugiés sahraouis, près de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. © REUTERS/Dani Cardona

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Publié le 15 mars 2022 Lecture : 6 minutes.

Un anniversaire qui vire au drame. Dans les camps de Tindouf, le 27 février, la cérémonie du 46e anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été écourtée après l’éclatement d’affrontements si violents qu’ils ont contraint le Polisario à exfiltrer les invités étrangers présents pour l’occasion.

En cause ? Un conflit tribal, qui a dégénéré en fusillade sanglante, impliquant différents groupes de la tribu Reguibat – l’une des plus grandes tribus au Sahara, dont fait partie le président de la RASD Brahim Ghali (des Ouled Taleb) – et les forces du Front Polisario.

De vives tensions ont ainsi mis aux prises des membres des tribus Ouled Moussa et Bouihat, dominante démographiquement, appartenant toutes deux à la grande famille des Reguibat. Ces deux groupes, déjà entrés en conflit pour des lots de terrain en 2019, se sont à nouveau confrontés à la mi-février.

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