Hyundai lance le Tucson Tucson

Publié le 2 mai 2005 Lecture : 2 minutes.

Dans la gamme Hyundai, il y avait le Santa Fe ; il y a désormais aussi le Tucson : deux SUV (Sport Utility Vehicle, ou véhicules de loisirs) qui portent le nom de villes des États-Unis, premier marché de ce genre de voiture.
Le Tucson n’est pas un 4×4 permanent : la puissance est répartie automatiquement entre les essieux avant et arrière, selon qu’on roule sur macadam ou en tout-terrain, la répartition allant de 100 % sur l’avant à 50-50.
Si, aux États-Unis, le Tucson est proposé avec un 4 cylindres essence de 2 litres ou un V6 de 2,7 l., les autres marchés ont droit à un 2 l. diesel de 112 chevaux, dont le couple atteint 245 Nm. C’est ce moteur qui équipait notre voiture d’essai.
Sauf si l’on est vraiment exigeant, ce moteur est suffisant pour entraîner convenablement le véhicule. Les reprises ne sont pas fulgurantes, mais la vitesse de pointe est suffisante. Tout cela avec une consommation raisonnable. Et dans un silence appréciable.
Intérieurement, la rigueur est de mise : à la fois positivement, la voiture étant bien équipée avec une bonne finition, et négativement, les tons gris des matériaux conférant à l’ensemble un air bien triste. Comme dans beaucoup d’autres véhicules, il faut le reconnaître.
Autre point faible : le coffre. Avec ses 325 litres, il est bien petit pour accueillir les bagages de cinq personnes. Même si celles-ci disposent chacune de beaucoup de place. Ceci explique cela. Quoi qu’il en soit, avec son air de baroudeur et les qualités qui vont avec, le Tucson devrait séduire.

Ford: Focus break
Plus long de 13 cm que la berline avec ses 4,47 m, le break Ford Focus SW (pour Station Wagon) offre une capacité de chargement de 482 litres qui peut monter à 1525 litres en rabattant la banquette arrière, dégageant alors une aire de chargement longue de 1,67 m. Pour le reste, ce break est semblable à la berline dont il est issu, avec un choix entre quatre moteurs à essence (de 1,4 l.-80 chevaux à 2,0 l.-145 ch.) et trois diesels (de 1,6 l.-90 ch. à 2,0 l.-133 ch.).

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Fin de course pour Rover
Rover n’est plus. En 1994, le « Rover Group » (Rover, Land Rover, MG) est cédé par British Aerospace à BMW. En 2000, le constructeur allemand revend MG et Rover au consortium britannique Phoenix, Land Rover à Ford et garde la marque Mini pour lui. Malgré une usine toute neuve et un modèle nouveau (la 75) issu des bureaux de BMW, MG-Rover n’a pas trouvé le partenaire nécessaire à un edémarrage durable: l’indien Tata puis le chinois SAIC ont renoncé. Ironie du sort: la marque Rover, qui reste la propriété de BMW, pourrait bien renaître en Chine, SAIC ayant un partenariat avec le constructeur allemand.

Chine: recul des ventes
Au premier trimestre 2005, les ventes de voitures en Chine ont baissé de 8 % par rapport aux trois premiers mois de 2004, à 574000 unités. Est-ce uniquement dû aux mesures anticrédit adoptées par Pékin pour éviter la surchauffe de l’économie, ou aussi parce que le marché solvable arriverait à saturation?

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