« Favoriser les transferts de connaissance »

Président d’Afriland First Bank

Publié le 2 mai 2005 Lecture : 1 minute.

De g. à dr., Hae Jung-jung, président de MK International, Paul Fokam, patron d’Afriland First Bank, Shinsuke Horiuchi, ex-ambassadeur du Japon à Maurice, et Chérif Salif Sy, conseiller économique du président Wade, le 30 mars, à Port-Louis. Paul Kammogne Fokam a choisi de faire confiance aux plus démunis. Ce Camerounais dirige l’Afriland First Bank, qui finance notamment les établissements de microcrédits en Afrique centrale. Exemple de réussite entrepreneuriale, Fokam préside également une compagnie d’assurances et un fonds de capital-risque. Élu président du Conseil afro-asiatique des affaires, en mars, à Port-Louis (Maurice), il appelle les investisseurs asiatiques à monter des partenariats avec des entreprises africaines dans les secteurs de l’agriculture, des mines, de l’éducation et de la formation ainsi que de l’agro-industrie. « L’Asie a connu un formidable essor économique et industriel lors des quarante dernières années. Nous devons favoriser les transferts de connaissance des pays de ce continent vers l’Afrique », explique-t-il. Mais tout ne viendra pas des voisins de l’Est. Les dirigeants politiques doivent, avec l’appui des bailleurs de fonds, améliorer l’environnement des affaires et faciliter la mobilisation des crédits. « Il faut que l’Afrique baisse ses coûts de production afin de faire face à la concurrence des pays industriels et émergents. Électricité, transport, télécommunications, main-d’oeuvre… Les opérateurs économiques doivent faire pression sur les États afin qu’ils entreprennent les réformes structurelles nécessaires pour le développement des activités. » Reste également à améliorer la flexibilité du travail alors que l’Afrique a une tradition syndicale forte inspirée des régimes socialistes et communistes.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires