Afrique: l’ami japonais

Publié le 4 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Le Japon a annoncé le doublement de son aide publique à destination de l’Afrique à l’occasion du 50e anniversaire de la Conférence de Bandoung, le 22 avril. Cet effort annuel représente actuellement 8,8 % du budget nippon de coopération, soit 529,9 millions de dollars. La majorité des nouveaux décaissements prendront la forme de subventions. Un appui qui n’est pas désintéressé, Tokyo ne cachant pas qu’il compte sur les pays du continent pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies. Traditionnellement engagée dans la résolution des conflits et les projets socio-éducatifs, l’aide de l’empire du Soleil-Levant sera de plus en plus orientée vers le commerce et les investissements asiatiques sur le continent, comme cela a été défini lors de la dernière Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), en septembre 2003. Tokyo finance notamment la mise en place du Conseil afro-asiatique des affaires (voir pages 86-89) et a lancé un nouveau site Internet (Ticad Exchange), première étape dans la mise en réseau des secteurs publics et privés d’Asie et d’Afrique. Cet outil a pour objectif d’informer sur les opportunités commerciales et de fournir les principaux indicateurs macro- et microéconomiques ou des données sur la production industrielle, les politiques commerciales et d’investissement, ainsi que les lois et règlements juridiques des pays africains. « Le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Sénégal, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda et la Zambie ont déjà été sélectionnés pour le lancement initial du site Internet… Mais le réseau va rapidement s’étendre pour couvrir tout le continent », explique le Sénégalais Bouna Sémou Diouf, nouveau directeur du bureau de la Ticad.

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