Mbeki, « parrain » de la réconciliation

Publié le 2 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Dans le dialogue direct interivoirien qui vient d’aboutir à la nomination, le 29 mars, d’un nouveau Premier ministre (voir pp. 36-37), plusieurs personnalités, dont le président Thabo Mbeki, ont joué un rôle à la fois discret et efficace. Le chef de l’État sud-africain a ainsi convaincu son homologue ivoirien Laurent Gbagbo de ne pas rester enfermé dans une logique de rupture et de se rapprocher de son voisin Blaise Compaoré. Et c’est lui qui a organisé à la hâte, le 26 septembre 2006 à Ouagadougou, une rencontre à trois qui a permis de dégeler les relations entre les deux voisins.
Mbeki n’ignorait rien, d’autre part, des contacts – directs ou indirects – entre Gbagbo et Guillaume Soro. Depuis 2004, les deux hommes se rencontraient en effet discrètement au domicile abidjanais du représentant de la Francophonie, Lansana Kouyaté, nommé Premier ministre guinéen le 26 février. Et ils se parlaient au téléphone, malgré les rodomontades de l’un ou de l’autre. Quant aux négociations directes elles-mêmes, Mbeki en a suivi le déroulement via son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Dumisani Gladstone Gwadiso. Lequel est resté pendant près de quarante-cinq jours dans le même hôtel ouagalais que les délégations ivoiriennes.

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