Algérie : Ben Bella, Boumédiène… Les accords d’Évian et la bataille entre « politiques » et « militaires »
« Au cœur des accords d’Évian » (4/4) Journaliste pour Jeune Afrique et auteur de plusieurs livres sur la guerre d’indépendance de l’Algérie, notre collaborateur Renaud de Rochebrune considère que ces accords ne marquent pas réellement la fin du conflit.
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Le président algérien Ahmed Ben Bella (à g.) et son ministre de la Défense, Houari Boumédiène, en septembre 1962. © KAHIA/ARCHIVES J.A.
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Algérie-France : au cœur des accords d’Évian, 60 ans après
Ils mirent fin à 132 ans d’occupation coloniale et à plus de sept ans de guerre. Qu’en retient-on aujourd’hui?
Les accords d’Évian ont été signés le 18 mars 1962, il y a 60 ans. L’aboutissement de plusieurs rounds de négociation entre le FLN, représenté par une délégation conduite par un des principaux dirigeants « historiques » du FLN, le ministre des Affaires étrangères du GPRA Krim Belkacem, et le gouvernement français, représenté par le Monsieur Algérie du général de Gaulle, Louis Joxe.
On touchait à la fin des hostilités commencées le 1er novembre 1954 avec le début de la lutte armée pour l’indépendance. On avait en tout cas toutes les raisons de le croire en considérant les deux décisions majeures prises ce jour-là : d’une part, un cessez-le-feu qui entrera en vigueur dès le lendemain, 19 mars, entre les belligérants sur tout le territoire et, d’autre part, un referendum à organiser – ce sera le cas début juillet – pour que les Algériens décident s’ils souhaitent l’indépendance – ce qui allait de soi.
L’histoire était donc entendue : le FLN avait atteint ses buts de guerre, il sortait vainqueur du conflit même s’il avait du faire quelques concessions à l’ex-colonisateur à propos des essais nucléaires, de l’exploitation du pétrole et de diverses questions militaires.
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