Le bloc-notes de Jean Mauriac

Témoin privilégié de la vie politique française au temps du président de Gaulle, Jean Mauriac ne s’est pas contenté de couvrir l’actualité pour l’AFP, il a aussi tenu un journal après l’élection de Georges Pompidou.

Publié le 2 avril 2007 Lecture : 1 minute.

À fréquenter de Gaulle comme personne, on devient fatalement le confident des gaullistes, singulièrement des plus proches. Jean Mauriac, fils de François – l’écrivain nobélisé en 1952 -, a accompli une carrière de journaliste exceptionnelle : entré à l’Agence France Presse à la libération de Paris en 1944, il a été chargé de suivre les activités du chef du gouvernement provisoire, et il ne l’a pas lâché d’une semelle en passant par la « traversée du désert », puis les débuts de la Ve République et finalement la retraite à Colombey.
Après la mort du général, il a continué à couvrir la politique intérieure française et, naturellement, à fréquenter les acteurs de ce théâtre. Spectateur privilégié de « l’après-de Gaulle », il a tenu son journal à partir de l’élection de Georges Pompidou à la présidence de la République en 1969. Il a croqué au jour le jour les héritiers et quelques autres, attentif à leurs confessions et témoin de leurs déchirements. Extraits.

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