Investiture en grande pompe

Publié le 2 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Inédit dans l’histoire du pays, le nouveau président mauritanien, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu le 25 mars, prêtera serment devant le Conseil constitutionnel le 19 avril. Autre nouveauté à l’occasion du retour du pouvoir entre les mains des civils, une vingtaine de chefs d’État ont été invités. Parmi eux, les présidents des « pays amis » – dont la France, les États-Unis, mais aussi la Chine -, des États membres du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), le chef de l’État ghanéen en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, ainsi que les dirigeants des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Mouammar Kadhafi pourra apprécier le fair-play de Nouakchott : à la veille du premier tour de la présidentielle, le « Guide » avait raillé la Mauritanie, parlant de « petit pays tribaliste », de « meetings pour enfants » et de « slogans suscitant les moqueries des chancelleries étrangères ». Ce qui ne l’a pas empêché de féliciter par téléphone le vainqueur de l’élection dès le 26 mars.

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