Cameroun : le FMI se penche sur la taxation du mobile money

Dans une récente analyse de l’économie du pays, les experts de l’institution pointent les effets délétères et non anticipés qu’une telle imposition peut avoir. Explications.

En 2019, la Côte d’Ivoire avait elle aussi mis en place une mesure similaire, qui avait suscité la colère des consommateurs. © Olivier pour JA

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Publié le 15 mars 2022 Lecture : 3 minutes.

Décidée début janvier, l’instauration par le gouvernement camerounais d’une taxe de 0,2% sur les transferts et retraits d’argent des solutions de paiement mobile (mobile money) a suscité une très forte contre-réaction des populations et des personnalités du monde numérique, à Douala comme à Yaoundé. Dans une récente interview à Jeune Afrique/RFI, l’entrepreneuse camerounaise Rebecca Enonchong dénonçait ainsi une mesure « complètement injuste » et accusait le gouvernement de « créer une taxe qui touche les plus pauvres et les plus défavorisés ».

Cette analyse a-t-elle les faveurs du Fonds monétaire international ? On peut être tenté de le penser. Dans un encadré dédié à ce sujet au cœur d’une récente étude dédiée à l’économie camerounaise, deux experts du FMI, Roberto Piazza et Jean-François Wen se sont penchés sur « les implications de l’adoption d’une telle taxe », qui selon eux « doivent être soigneusement pesées ».

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