La renaissance du port de Marseille

Publié le 4 février 2004 Lecture : 1 minute.

Le Port autonome de Marseille (PAM) a enregistré une croissance de son trafic de 3,6 % en 2003, ce qui lui permet de retrouver des tonnages similaires à ceux enregistrés dans les années 1980 – la décennie 1990 ayant été marquée par les grèves des dockers et le ralentissement économique. Le réaménagement de la Joliette a accompagné ce développement, consacré par le projet Fos 2XL, qui verra la création d’un nouveau terminal en 2006. Premier port de France, devant Le Havre, et troisième port pétrolier du monde derrière Rotterdam et Houston, Marseille a des liens privilégiés avec le Maghreb, et notamment avec l’Algérie, son principal client. En 2002, neuf nouvelles lignes se sont ainsi ajoutées aux douze qui reliaient déjà la cité phocéenne à ce pays riche en hydrocarbures (87 % du trafic total). Le trafic entre le PAM et l’Algérie correspond à 83 escales par mois en basse saison, chiffre qui grimpe jusqu’à 107 en haute saison. La Tunisie en compte presque trois fois moins (36 en moyenne). Avec les fruits et légumes, le textile – les tissus sont acheminés de France vers la Tunisie, d’où les articles confectionnés sont réexpédiés vers Marseille – constitue l’essentiel du fret.

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