Acheter un homme, un vrai, en Alaska

Publié le 4 février 2004 Lecture : 1 minute.

Il est un peu plus de 19 h 30, ce samedi soir au VFW Post. Dehors, la température avoisine
les 30 °C. À l’intérieur, ce sont les tropiques. [] Toutes ces femmes sont venues d’Alaska, du Nebraska, du Nevada, de Californie, mais également de l’Idaho, de l’Oregon et de l’Ohio pour se payer un homme aux enchères. La tradition se perpétue depuis vingt-deux ans. Elle est née un ennuyeux soir d’hiver, un de trop. « Il étaient quatre ou six
copains à se dire : Il n’y a pas de femmes ici, qu’est-ce qu’on va faire ? [] Créons la société des célibataires et invitons les femmes du monde entier. » Depuis, chaque année, le premier samedi de décembre, c’est le délire dans la salle communale de Talkeetna
[Alaska]. Enjeu de la soirée : l’homme acquis aux enchères doit payer un verre et offrir un tour de danse à celle qui l’a acheté. La suite ? À lui d’en décider. L’argent récolté est reversé en faveur des femmes en détresse de la région. []

Cette année, ils sont trente-huit célibataires à se vendre. [] Un catalogue est mis en
vente, histoire d’évaluer la « marchandise ». [] Au tour de Franklin, solide gaillard de 32 ans. [] En quelques secondes l’homme est adjugé à 120 dollars. Une jeune femme, robe à fleurs et dos nu, lui saute littéralement au cou. [] Un orchestre permet aux célibataires d’offrir un tour de danse à leur propriétaire d’un soir. [] RD, le célibataire n° 3, s’est acquitté de son devoir, sans plus. « Une année, j’ai fui par la porte des toilettes. J’ai prétexté un besoin urgent. Elle était tellement grosse et moche »

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