Quand l’huile d’olive fait recette

Publié le 4 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Jamais les exportations d’huile d’olive n’avaient atteint un tel niveau en Tunisie. Alors que la campagne de 2004 tire à sa fin, les recettes sont estimées, à la mi-octobre, à 654 millions de dinars (414 millions d’euros) pour 195 000 tonnes vendues, un chiffre qui pourrait atteindre 200 000 tonnes d’ici à la fin de l’année. Un record historique, précise-t-on au ministère de l’Agriculture. Le dernier record remonte à 1999 pour ce qui
est des recettes, avec 383 millions de dinars, et à 1994 pour ce qui est du volume, avec 193 000 tonnes. Cette performance s’explique essentiellement par une hausse de la demande mondiale liée à la faible production de l’Italie et de l’Espagne, les deux principaux fournisseurs européens, ce qui a eu pour conséquence une montée des cours, mais aussi par le fait que la Tunisie exporte de plus en plus son huile d’olive en bouteille et non plus en vrac, ce qui donne une valeur ajoutée plus importante.
Cela est d’autant plus remarquable que la production n’a été que de 280 000 tonnes en 2004, en deçà du record de 1997 qui était de 310 000 tonnes.
Les ventes d’huile d’olive représentent près de 60 % des recettes des exportations
agricoles et agroalimentaires, qui se situent à 1 089 millions de dinars pour les neuf premiers mois de l’année. Avec les céréales, dont la récolte a atteint 29 millions de quintaux en 2003 et 24 millions de quintaux en 2004, la balance commerciale alimentaire
du pays pour la même période est, à 17 millions de dinars près, quasiment équilibrée.
Un résultat exceptionnel quand on sait qu’en 2002 ce déficit était de 759 millions de dinars.

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