Piratage informatique

Un institut américain épingle les Maghrébins

Publié le 3 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

La presse marocaine s’est fait l’écho de chiffres satisfaisants communiqués par Microsoft sur la progression du marché informatique dans le pays : des ventes d’ordinateurs en hausse de 20 % en un an et un taux de piratage en chute libre, à 58 % en 2002, contre 82 % en 1994. En d’autres termes, environ un logiciel utilisé sur deux a été copié et l’utilisateur n’en a pas payé la licence auprès de l’éditeur. L’association internationale Business Software Alliance (BSA), qui rassemble les principaux groupes informatiques et lutte contre les copies illicites de programmes, s’est opportunément engouffrée dans la brèche médiatique pour montrer du doigt l’Algérie voisine. Avec un taux de piratage de 84 %, elle serait responsable d’un manque à gagner annuel de 58 millions de dollars pour l’industrie du logiciel, selon Nadia Ben Bahtane, porte-parole de BSA en Afrique du Nord, citée par l’agence de presse Mena. Un accord a d’ailleurs été signé entre BSA et le bureau national algérien des droits d’auteur en vue de remédier rapidement à cette situation, une bonne nouvelle pour les fabricants de logiciels. Seulement voilà, la dénonciation des plagiaires algériens repose sur une étude publiée en juillet dernier par l’institut américain IDC, lequel est bien loin d’accorder un satisfecit au Maroc (voir tableau).

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