… Et aussi

Publié le 4 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Un crime dans la tête, de Jonathan Demme
(sortie à Paris le 3 novembre)
Et si le président de l’État le plus puissant du monde, les États-Unis donc, était totalement manipulé par les pires ennemis de son pays ? En 1962, John Frankenheimer avait obtenu un énorme succès avec son thriller The Manchourian Candidate, devenu un classique, en traitant cette question. Avec cet honorable remake, Jonathan Demme nous raconte comment, dans l’Amérique post-11 septembre, un ancien héros de la guerre du Golfe, programmé pour devenir le futur président à Washington, est cette fois manipulé, grâce à un lavage de cerveau effectué avec la complicité de sa propre mère, par une multinationale qui ressemble furieusement à Carlyle ou à Halliburton, ces sociétés si influentes, dit-on, dans l’entourage de George Bush. Autres époques, autres types de complot. Et autres sauveurs de l’Amérique : en 1962, c’était Frank Sinatra ; en 2004, c’est le plus populaire des acteurs africains-américains d’aujourd’hui, Denzel Washington, qui réussit, non sans mal, le même exploit.

The assassination of Richard Nixon, de Niels Mueller
(sortie à Paris le 27 octobre)
Brimé par son patron, délaissé par sa femme, révolté par le racisme et l’injustice omniprésents dans la société américaine, Sam Bicke n’en peut plus. Pour retrouver son souffle, il veut s’attaquer à l’homme qui symbolise à ses yeux tous les travers de son pays : le président lui-même, soit, à l’époque, Richard Nixon. Sean Penn prête son talent à ce personnage de justicier fou qui révèle, au fur et à mesure qu’il sombre, la face cachée de l’American dream. Un premier film un peu schématique, mais dont le héros ne peut laisser indifférent.

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