Croissance Optimisme mesuré

Publié le 4 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les ministres des Finances du G7 pays les plus riches réunis à Washington pour les assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods en octobre ont confirmé la reprise
mondiale, amorcée au milieu de l’année 2003. L’essor de la consommation en Asie et aux
États-Unis est bénéfique au commerce : la production industrielle, les échanges et les
investissements sont en hausse. La croissance devrait atteindre 5% en 2004, la plus élevée
depuis trente ans, avant de ralentir légèrement en 2005 (+ 4,3 %). Les meilleurs résultats
sont enregistrés en Asie Chine, Inde et Singapour , mais l’Amérique du Nord et l’Europe
ne sont pas en reste. Tout irait pour le mieux, en fait, si la fièvre de l’or noir retombait, le baril de brut coté à New York a dépassé fin octobre les 56 dollars. Pour John Snow, le secrétaire au Trésor américain, le cours actuel est « un vent contraire » pour l’économie.
En Afrique, la hausse des prix des matières, y compris du pétrole même si elle affecte les
États importateurs, a favorisé la croissance. Le FMI note également les bienfaits de l’annulation de la dette, la pacification de l’Afrique centrale et les bons résultats agricoles en Afrique de l’Est après une année de sécheresse. Le continent doit profiter
de la reprise pour consolider ses rentrées fiscales et accomplir les réformes structurelles, particulièrement l’amélioration de l’environnement des affaires. L’objectif est d’atteindre un taux de croissance de 7 % pour réduire de moitié la pauvreté
d’ici à 2015. En 2003, seuls cinq pays, l’Angola, le Burkina, le Tchad, la Guinée équatoriale et le Mozambique ont atteint ce niveau de développement.

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