Citroën C5 en attendant la C6
Publié le 4 novembre 2004 Lecture : 1 minute.
Si, dans sa première mouture, la Citroën C5 avait été qualifiée de banale, sa nouvelle ligne devrait atténuer les critiques: pour une largeur et une hauteur inchangées, sa longueur gagne 12 cm, affinant sa silhouette. Un gain qui cache des longerons protecteurs
supplémentaires, lesquels accroissent le poids de la voiture d’une centaine de kilos. Le volume du coffre en profite aussi, gagnant 15 dm3.
L’augmentation du poids affecte les performances: avec le moteur V6 de 3 litres, la voiture est moins rapide de 5 km/h que la précédente; en revanche, la consommation, grâce à une nouvelle boîte de vitesses automatique à commandes séquentielles, est un peu réduite ( 2 %). Pour le reste, le confort et la tenue de route sont irréprochables grâce à la suspension hydractive. Ses dimensions accrues rendent la C5 moins à l’aise en ville ; heureusement qu’elle peut disposer de radars avant et arrière pour se garer !
Selon la finition, les équipements sont plus ou moins complets. Citons le coussin gonflable qui protège les genoux du conducteur, les projecteurs qui tournent dans les virages, ou l’Afil (alerte de franchissement involontaire de ligne), qui fait vibrer le siège du conducteur du côté droit ou gauche quand la voiture franchit une ligne continue, ou discontinue sans que l’on ait déclenché le clignotant ; actif à partir de 80 km/h, il est utile sur autoroute ou voie rapide, mais plutôt intempestif ailleurs (on peut le rendre inactif).
Malgré son restylage, la ligne de la C5 reste discrète. Est-ce pour ne pas faire de
l’ombre à sa cousine la Peugeot 407 ou à sa future grande sur, la C6, qui arrivera l’an prochain ?
