Agenda parisien chargé pour Bongo Ondimba
Publié le 4 novembre 2004 Lecture : 1 minute.
Initialement prévue à la fin du mois de septembre, à son retour de Chine et des États-Unis, puis reportée en raison du décès de son frère aîné, la visite de travail en France du président Omar Bongo Ondimba a finalement eu lieu fin octobre. Le président gabonais étant, comme l’on sait, un homme politique « parisien » très actif, les rendez-vous de haut niveau se sont enchaînés. Outre Jacques Chirac (le 28 octobre à l’Élysée) et Dominique de Villepin (le lendemain, au ministère de l’Intérieur), le chef de l’État gabonais a rencontré la plupart des poids lourds du gouvernement et de l’UMP, le parti majoritaire : Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, Renaud Dutreil, Jean-François Copé, Xavier Darcos, le ministre délégué à la Coopération, Pierre Brochant, le patron de la DGSE, et, bien entendu, Michel de Bonnecorse, le « monsieur Afrique » de Chirac.
Le chef de l’État gabonais a également reçu Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Koïchiro Matsuura, le directeur général de l’Unesco, André Kolingba, l’ancien président centrafricain, Roger Dehaybe, l’administrateur général de l’Agence internationale de la Francophonie, et l’ancien ministre socialiste Bernard Kouchner. Au programme des audiences et selon les interlocuteurs : les relations bilatérales, l’actualité continentale (Côte d’Ivoire, le différend Burkina-Mauritanie, le prochain sommet de la Francophonie à Ouagadougou fin novembre, la conférence sur les Grands Lacs, le Darfour, la fin de la transition à Bangui, etc.), mais aussi la succession de Sarkozy au ministère des Finances et la nouvelle donne politique intérieure française.
